Mark Cavendish signe sa 35ème victoire d’étape, battant tous les records et marquant à jamais l’Histoire du Tour de France
Dans le charmant village de Saint-Vulbas, avec des vitesses approchant les 70 km/h, Mark Cavendish, coureur de l'équipe Astana Qazaqstan, a déjoué et surpassé le peloton des meilleurs cyclistes du monde, fonçant vers une victoire d'étape éclatante et LE record.
Avec cette victoire, Mark est désormais le seul coureur de l'histoire du Tour de France à être sacré 35 fois en tant que vainqueur d'étape ! C'est un exploit sans précédent, et qui risque d’être extrêmement compliqué à battre.
« Je suis un peu incrédule », a déclaré Mark. « Astana a pris un grand risque cette année pour s'assurer qu'on soit performants au Tour de France. C'était un pari audacieux de tenter de venir et de gagner au moins une étape »
C’était effectivement un pari risqué, car les sprinteurs professionnels de haut niveau ont généralement une carrière entre trois et cinq ans. Physiologiquement, les sprinteurs atteignent leur apogée au début et au milieu de la vingtaine, ce qui rend l'exploit d'autant plus incroyable pour le coureur de 39 ans, qui reste au sommet et gagne les courses les plus difficiles depuis 16 ans.
« Tout le monde a beaucoup donné pour cela », a-t-il déclaré. « Quand tu as cinq enfants et que ta femme les élève tout en s’assurant qu’ils vivent une vie normale pendant que papa est absent, c’est vraiment une chance. Ils m’ont soutenu tout au long »
L'année dernière, lorsqu'une chute massive suivie d'une fracture de la clavicule l'ont écarté de ce qui devait être son dernier Tour de France, il semblait que le record ou toute tentative de le battre n’était tout simplement pas envisageable. La retraite se profilait. Puis, les dés ont été jetés et, au grand désarroi de nombreux experts, le pari de constituer une équipe autour de Mark avec l'intention unique de l'aider à remporter une 35e victoire d’étape historique a commencé. Plusieurs mois plus tard, après une préparation minutieuse et d'immenses sacrifices personnels, notamment en voyant à peine sa famille pendant un an, il est désormais indiscutablement l'un des plus grands coureurs cyclistes professionnels de tous les temps.
Après l'arrivée, Mark a réfléchi à la lutte pour la victoire. « Nous n’avons pas réussi en équipe comme nous le voulions », a-t-il expliqué. « Mais les gars ont improvisé et m'ont mis dans la meilleure position, et j’ai pris n'importe quel train qui passait »
C’était une victoire typique de Cavendish. L'équipe de Mark s'est ralliée autour de lui toute la journée et, dans les derniers kilomètres, ils ont suivi le plan : rester à gauche de la route, tout donner et faire la course contre les autres sprinteurs tandis que Mark « s'accrochait », protégé du vent. Dans le dernier kilomètre, le chaos total d’une arrivée au sprint du Tour de France a complètement bouleversé le plan de l’équipe, forçant Mark à improviser, ne comptant que sur son instinct de course et son intuition exceptionnelle pour le positionnement dans le peloton. Bousculades d’épaules, de hanches et de guidons avec les autres coureurs pour maintenir sa position, il est resté à l'abri du vent de face aussi longtemps que possible. Enfin, à 200 mètres de l’arrivée, il a lancé un sprint dévastateur avec une accélération initiale si puissante qu’elle a immédiatement créé une ouverture derrière lui. Tête baissée, sprintant pour l’immortalité, il a remporté la victoire avec une longueur d'avance.
C’est un exploit incroyable. Chapeau Cav.
